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Lieu consacré à l'information et à la dénonciation des réseaux pédocriminels. La réouverture du dossier Dutroux étant une des priorités. Consultez le sommaire pour avoir connaissance de l'intégralité des articles publiés. Les plus récents n'apparaissant pas sur la première page du blog

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Actualités

 




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Enfance en danger: Arthur et Valentine menacé

Enfants Arthur et Valentine en danger (Manif du 10/09/11) 

Arthur et Valentine, 13 et 10 ans, risquent du jour au lendemain d'être embarqués par la brigade des mineurs. Comme eux plusieurs milliers d'enfants seraient ainsi placés abusivement.
Le 10 septembre 2011 plus de 300 personnes se sont mobilisées à Limeil-Brévannes où vivent Arthur et Valentine en présence des journalistes de France 3, Paris Match et Le Parisien. Petit retour en image.

Pour aider Arthur et Valentine rendez-vous sur le site de leur association pour le respect de Valentine et Arthur, et signez la pétition !

http://associationarva.wordpress.com/

 

Justice française et enlèvements d'enfants (Myriam Mathieu)

Justice française et enlèvements d'enfants 

SUITE DE L'ENTRETIEN AVEC Myriam Mathieu:
http://www.libertyvox.com/files/RocKIK_MyriamMathieu_070904.mp3

 

Louis Ripault suivi de Myriam Mathieu du 4 septembre 2007
Au sujet des violences conjugales, violences sur enfants, harcèlement moral, séparations, gardes d’enfants, acharnement judiciaire...

 

http://enfantchristelle.sosblog.fr/index.htm

 

Extrait d'une lettre adressée à Mr Sarkozy à propos de nos "services sociaux" français

VOICI UN EXTRAIT DE LETTRE ADRESSEE A NICOLAS SARKOZY - ENLEVEMENTS D'ENFANTS PAR LES S.S. (services sociaux)




En l’espèce, nous, collectif, victimes de ces graves manquements, nous invitons à agir promptement, de prime abord, dans nos cas particuliers dont nous vous faisons ici un succint résumé:
 
Fatima Zeghoudi:

> Divorcée
> 5 enfants
> Réf :
> TGI Saint Nazaire
> Juge: Stiness
> 09/02135
> alexandre férréira contre zeghoudi fatima
> 2éme chambre civile

Dernière enfant placée à deux jours de vie sur signalement anonyme. Mise à la porte de la maternité au bout de deux jours malgré césarienne, a reçu un mode de contraception, (implant gynécologique dans le bras), sans en avoir été informée.
Fratrie séparée. Enfant remise au père, maltraitée, élevée par la grand-mère maternelle. Mme Zeghoudi est victime ainsi que sa fille de graves abus socio-judiciaires. Expertise psychiatrique….

Elle ne connaît pratiquement pas sa petite fille de deux ans, arrachée sans autre motif à sa mère par les services sociaux et validé par la justice à la maternité, etc….
Nov 2008, elle confie son autre fille Djémila à l’ASE de Saint Nazaire pour mettre fin aux multiples viols qu’elle subissait de la part de monsieur Geoffroy Gazeau, PDG des transports Gazeau à Bourge, bien qu’il ait été jugé récidiviste de violences aggravées, en liberté, avec pour unique peine une amende de 90€. Seule pour protéger sa fille, la mère a du quitter la ville où elle demeurait. Même alertée, l’ASE n’a non seulement rien fait mais a permis à cet homme de visiter l’enfant placé durant 2 années, sans que Mme Zéghoudi ne le sache, L’ASE l’ayant tu!.




Blandine Forest


> Née le 13/10/1972 à Saint-Etienne
> Célibataire, 3 enfants
>
> Réf:
> TGI MARSEILLE AFFAIRES FAMILIALES
> Jugement du 28/05/2010
> Enrôlement N° 09/07755
> Affaire : GARBIES /FOREST

 
Dernière enfant attouchée, subissant de graves maltraitances d'ordre sexuel et psychologiques par son père. 1ers symptômes indubitables et révélations verbales
dès ses 2 ans, peut-être violée.
Plaintes de la mère classées sans suite malgré la parole de l’enfant et le témoignage d’une psychologue en charge de l’enfant depuis des mois, entre autre preuve.
Droit de visite et d’hébergement mis en place et augmenté en faveur du père incestueux.
Prononcé d'un non lieu par la Juge des Enfants suite à signalement. 
Correctionnelle pour la mère pour non représentation d’enfant, à défaut de protection de l’enfant par le juge, en attente de la condamnation. Mesures abusives et inopportunes
Mise en place d’une AEMO pour ses 3 enfants ?, dont les 2 1ers d’un 1er lit, d’une précédente union qui n'a donné lieu à aucun conflit parental après la séparation, etc…






Béatrice LE FEVRE

407/4162 (Assistance éducative)
 
 
Ex-réfugié politique. 3 enfants en bas-âges, (4 placés au total), 
placés sur simple dénonciation calomnieuse, sans autre vérification. Fratrie dispersée entre les familles d’accueil, dont une maltraitante.
Mère hospitalisée à la clinique psychiatrique à la demande d'un tiers (l’assistante sociale de l’hôpital), pour simple dépression motivée par l’expert (?) judiciaire, médecin qui la signale.
Correspondances, même téléphoniques, interdites sous le faux prétexte de la langue Bulgare. 3 ans de placement reconduit sous la menace. Les éducateurs viennent de nouveaux par leurs mensonges de supprimer les visites qui n’étaient plus médiatisées. Validé par le juge.Etc…
Cf mes blogs: http://boristanusheff-cedif.blogspot.com/ et http://asso-cedif.e-monsite.com/
 





Anne-Laure et Joel Magoni

> Née le19/02/1973 à Lons le saunier (39 )
> Mariée
> à
> Joel Magoni:
> Né le 5/02/1967 à Morez (39)
> 2 enfants communs
> Réf:
> Tribunal pour enfants-
> 39015 Lons le saunier
>
> Juge: Sylvie Ferrier
> affaire 103/9101(assistance éducative)
> parquet 03005557


2 enfants placés une 1ère fois pour cause de « surpoids » de l’aînée et maladie orpheline du cadet.
Restitués 2 ans grâce à l’intervention d’un média puis replacés, toujours pour cause de surpoids, bien que pris en charge. Nous précisons que les 2 enfants sont malades: cancer et maladie orpheline, ce qui n’a pas entravé les exactions des services sociaux.
A ce jour, l’éducatrice a supprimé les visites du père à sa fille!?, Etc…
Cinq années de placement pour ces deux enfants.





Virginie-Sophie Baudoin

> Née le 22/12/1971 à Châlons S/Marne (51)
> Célibataire
> 2 enfants
> Réf:
> Cour d’Appel de Pau
> Juge Balian
> 2ème ch- section 2
> Dossier10/02713
> Cour d’Appel de Pau-Tribunal pour enfants
> Juge: Dominique Brodard
> Affaire 210/0171
> Secteur 2
 
Maltraitance et attouchements sexuels sur une petite fille, de sa naissance à aujourd’hui.
Non protection de l’enfant, mise en examen de la mère, menaces, chantage harcèlements des services socio-judiciaires par le biais de mesures abusives, avec faux et usage de faux (AEMO/ Expertise psychiatrique orientée), en vue de placer l’enfant.
Droit de visite et d’hébergement mis en place et augmenté en faveur du père incestueux. Etc..
 
Nota Bene: il est à noter que lorsqu’un parent dénonce des actes graves de l’autre parent, ou s’oppose à un service social voire judiciaire au vu de décisions iniques, celui-ci est systématiquement mis en accusation avec placement de l’enfant en foyer/famille d’accueil voire et/ou au parent incestueux, violent.

Nous, parents, sommes en droit de nous interroger sur de telles pratiques, serait-ce pour maquiller des « réseaux » ainsi que précédemment indiqué, dont foultitude d’éléments dans ce sens circulent, officiellement comme officieusement.
Ce qui, vous le concevrez, si cela s’avérait exact, est extrêmement grave!!!

Nous mettons à votre disposition des « rapports » des cas exposés qui relatent les graves dérives de tous ces services et les graves mises en danger des enfants.

Nous tenons donc pour responsables juges et services sociaux ayant eu en charge ces dossiers, et bien d’autres encore, avec faux et usage de faux, de la mise en danger de mineurs de moins de 15 ans avec non assistance à personnes en danger, au regard de tous les droits bafoués dont la liste est longue, , ainsi que chaque individu, organisme, service alerté qui aura laissé ces situations perdurer.

Nous sommes bien conscients, Mr le Président de la République, que nous ne possédons ni tous les tenants, ni tous les aboutissants de cette affolante mascarade.
Et, que vous, en tant que personnage public et représentant de l’Etat, vous subissez, vraisemblablement, pressions vous enjoignant de ne point vous saisir de ces cas sensibles.

Reconnaissez tout de même, qu’au regard de cet argumentaire, des charges et fonctions des intervenants dont les comportements sont intolérables, véritable contre pouvoir à la démocratie française dont vous êtes le représentant, de la Convention du Conseil de l’Europe, signée et ratifiée en janvier 2011 par la France, Contre l’exploitation et les abus sexuels sur enfants, tous sont certes coupables mais avec circonstances des plus aggravantes puisque assermentés en charge de la protection de l’enfance.

Alors, ne laissez pas, conformément à l’article 68-1, les membres de votre Gouvernement continuer à s’inscrire dans une complicité au regard des faits dont la France est avertie depuis des années, condamnée à maintes reprises.

Ne le soyez pas non plus.

Je soussignée, Melle Baudoin Virginie-Sophie, déclare avoir reçu votre aval pour la mise en place d’un projet professionnel qui puisse intervenir à défaut de réparer ces graves manquements.

Je vous soumets de nouveau mon projet car si vous m’avez agréee, encore faut-il que vous me donniez les moyens de le mettre à exécution.

Cette exécution ne pouvant intervenir qu’avec une délégation de pouvoir.

Conformément à la Convention du Conseil de l’Europe déjà évoquée, Déterminée à contribuer efficacement à réaliser l’objectif commun consistant à protéger les enfants, conformément à l’article 10, je vous prie d’intervenir dans ce sens:

« Chaque partie encourage la coopération entre les pouvoirs publics compétents, la société civile et le secteur privé afin de mieux prévenir et combattre l’exploitation et l’abus sexuel concernant les enfants.

Chaque partie prend les mesures législatives ou autres nécessaires pour mettre en place ou désigner des institutions nationales ou locales indépendantes, compétentes pour la promotion et la protection des droits de l’enfants ».

Art 9 de la Convention du Conseil de l’Europe:

« Chaque partie encourage le financement, y compris le cas échéant par la création de fonds des projets et programmes pris en charge par la société civile en vue de prévenir et de protéger les enfants ».

Nous, collectif, vous proposons donc une collaboration étroite après résolution légitime et rapide de chacun des cas décrits, (enfants très en souffrance), et mise en place du projet à vous soumis.

En contrepartie, nous nous engageons, parce que nous croyons en vous, en votre intégrité, parce que vous êtes celui, (et le seul), qui a eu l’audace et le courage d’avoir dénoncé certains dysfonctionnements judiciaires, à soutenir votre action et à faire connaître vos interventions positives, (qui compte tenu de tous les plus grands principes bafoués ne remet plus en cause une immixtion dans l’indépendance judiciaire), et actives dans une période de campagne électorale où seul un homme d’action, de vérité et d’équité y trouvera bénéfices.

Si les interventions diplomatiques occupent sérieusement tout votre content, il n’empêche que pour s’inscrire dans l’Histoire de France, seul celui qui osera « réformer » un système judiciaire pernicieux des plus défaillants, non seulement sera Le Président mais restera parmi les Grands.

Soyez le Président de l’élite dans un Etat de droit et non celui d’un Etat voyou dans un Etat dévoyé.

Vous voulez l’Europe, alors soyez l’Europe par un comportement exemplaire pour tous les autres Etats dont, ne l’oubliez pas, les enfants sont l’avenir.

La France ne croit plus ni en ses Présidents, ni en ses institutions, ni en ses fausses promesses, seul l’homme qui affrontera la justice sera le véritable homme de la situation et le Président de droit de la République Française.

On le savait, on l’entendait….

Les dysfonctionnements judiciaires ne sont que trop palpables.

Y croirait-on, l’entendrait-on? Pourtant, ces rumeurs sont palpables, à défaut de dysfonctionnements, la justice ne devrait même pas fonctionner.

Il semblerait que René Coty a simplement oublié de signer l’ordonnance du 22 décembre 1958, ôtant toute existence à la justice.

Conséquences: « toute décision prise depuis 1958 est nulle et non avenue »

Incroyable mais vrai! Pourvu que la masse populaire n’en ai jamais connaissance….
 
Nous vous sommes gré de nous faire part de votre intervention dans un délai de 3 semaines à compter de la date d’envoi de ce courrier avec apposition de votre signature manuscrite dans tout courrier.

En cas de non réponse, nous en tirerons bien évidemment toutes les conséquences de droit.
 


Dans l'attente de votre concours des plus prompts, nous vous prions de bien vouloir agréer, Mr le Président de La république Française, l’expression de notre très haute considération.
 


Pour faire valoir ce que de droit à qui de droit

Copie faite en plusieurs exemplaires.

 
 


Détournements de justice- Collectif Humains Unis  

http://detournementjustice.wordpress.com/

http://djemilayamina.blogspot.com/?zx=1c611d64d1374a2c

 

Témoignages de professionnels sur les abus des "services sociaux" français

 

Moi je m’appelle Sabrina et je suis encadrante dans un centre culturel et dans un CFA (Centre de Formation d’Apprentis). Je bosse donc en étroite collaboration avec les services sociaux de ma ville.
Je peux dire une seule chose, c’est que face à l’enfance vraiment en danger les assistantes sociales, il n’y en a pas une qui bouge. C’est affreux.
Sabrina, encadrante en centre culturel



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Je vais faire court dans mon témoignage car ma carrière dans le milieu social a été très brève. J’ai entamé des études d’assistante sociale que j’ai stoppés net le jour où un prof nous a dit, au sujet des gens dont nous allions nous occuper :
» Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont. « Et il nous a expliqué comment renflouer les caisses de l’ASE grâce au placement d’enfants.
J’ai trouvé ça dégueulasse, j’ai arrêté mes études dans les jours qui ont suivis. Aujourd’hui je suis secrétaire dans un garage. Mais quand on voit comment sont formées les assistantes sociales il ne faut pas s’étonner que ça tourne aussi mal. Je suis dégoûtée de ce système à vie !!!!!!!!!!!!
Sandra, secrétaire, ex étudiante en école d’assistante sociale



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C’est en tant que psychologue en IME (Institut Médico-Éducatif) que je viens vers vous apporter mon témoignage. Je travaille depuis 27 ans maintenant auprès de personnes déficientes. J’ai envie de témoigner moi aussi en racontant comment certaines assistantes sociales travaillant souvent en équipe avec les psys de mon établissement peuvent semer la pagaille.
Elles croient savoir tout sur tout et ont même la prétention de vouloir nous apprendre notre travail. Elles montent tout en épingle jusqu’à vouloir nous fâcher entre collègues. Elles se montrent bien souvent détestables et imbues d’elles mêmes tellement elles se sentent supérieures aux personnes dont elles ont la charge. D’autres sont adorables et font leur travail avec respect et humanité mais elles se font réprimander puisque selon leurs collègues » elles ne sont pas là pour faire des sentiments « .
Il est exact que très souvent les travailleurs sociaux éprouvent un mépris incontrôlable envers la personne. Ils s’approprient un pouvoir qu’ils n’ont pas et ne se « sentent plus pisser » au point de détruire des gens. C’est dommage.
Et puis pour finir, toute demande de remise en question de leur part est totalement impossible. Par contre elles savent très bien reprocher aux autres leur incapacité à le faire.
Dominique, psychologue en IME



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Pour ma part je ne travaille pas dans le social, je suis prof. Mais je suis un des rares hommes dans ma vie a avoir passé un bac sciences médico-sociales qui forment toutes les futures assistantes sociales, infirmières etc. … Je voulais faire carrière en tant qu’éducateur.
J’ai aussi un handicap. Pendant mes études j’étais la risée de mes camarades de classe, leur tête de turc. Elles m’insultaient, me laissaient à l’écart juste à cause de mon handicap. Dans toute ma classe il n’y en avait qu’une qui me voyait comme un être humain et qui me respectait qui est aujourd’hui membre de l’équipe ALCASS (AlcoolAssistance).
Ce sont ces mêmes filles prétentieuses et inhumaines qui occupent aujourd’hui des postes d’assistantes sociales. Ça ne m’étonne pas moi, qu’elles méprisent les parents respectables et qu’elles détruisent des enfants. Elles ont toujours été comme ça. A 18 ans elles étaient déjà des pimbêches [méprisantes] qui pétaient plus haut que leur c… ! Regarder les gens de haut elles savent faire surtout quand ils sont petits. Elles savent très bien les piétiner pour certaines.
Si je suis prof aujourd’hui c’est parce qu’elles m’ont dégoûté du milieu. Je suis très heureux de ne pas travailler avec ce genre de personnes.
Sylvain, enseignant



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Je souhaite attirer votre attention sur la situation des enfants qui sont privés d’un de leur parent à la suite d’enquêtes sociales.
Je suis enseignante spécialisée et je travaille dans un RASED (Réseau d’Aides Spécialisé aux Élèves en Difficulté). J’exerce ce métier depuis de longues années, ce qui m’a permis de mener une réflexion professionnelle et humaine sur l’épanouissement et le développement des élèves. Au delà de ma formation, je me suis toujours intéressée aux études psychologiques contemporaines portant sur la psychologie de l’enfant.
Mes différents rôles de mère, de citoyenne et d’enseignante se confondent dans ma volonté et mon désir de voir les enfants grandir harmonieusement. Or, dans l’éventail des difficultés et souffrances que ces derniers peuvent rencontrer, il y a celui particulièrement cruel d’être privé du droit ou besoin élémentaire de côtoyer son père ou sa mère. Cette douleur ressentie injustement laisse des blessures qui ne se referment presque jamais. A l’âge de l’adolescence ces jeunes ont fréquemment des comportements à risques que notre société ne peut ignorer. Enfin nous savons que ces enfants ayant connu des carences affectives entretenues par des adultes extérieurs au cercle familial, auront du mal à devenir à leur tour des parents responsables aimants et protecteurs.
De nombreux adultes professionnels sont habilités à faire ce choix au nom du bien–être des enfants. Bien qu’ils s’appuient sur des enquêtes et des faits, nous savons que la plupart des situations sont complexes et que trop de décisions sont prises dans la précipitation. Il est évident qu’une société se doit de protéger les enfants mais elle ne doit pas s’arroger le pouvoir de les tenir éloigner d’un parent aimant n’exerçant pas de violence sur eux.
Pour avoir recueilli dans le cadre d’une relation pédagogique la parole des élèves qui s’expriment souvent au détour d’une lecture, d’un jeu ou même d’une tâche plus scolaire j’ai véritablement observé et ressenti qu’une des souffrances les plus vives pour eux est d’être tenu éloigné du parent qu’on leur a soustrait et dont il est privé.
Laurence, enseignante en RASED



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J’ai travaillé dans le domaine social entre 2003 et 2006, pour une association de la jeunesse et sport gérée financièrement par la mairie de Paris. J’avais pour partenaires tous les acteurs sociaux que l’on connait, on travaillait en réseau, j’avais des séminaires et des réunions avec les élus à la jeunesse et aux sports, Clémentine Autain, Anne Hidalgo, Delanoë, les maires d’arrondissements … Je rédigeais des projets pour la jeunesse parisienne des quartiers défavorisés, j’avais créé des ateliers d’aide aux devoirs pour les plus démunis, aide à l’alphabétisation des parents, bref !
J’ai été jetée comme une MERDE, excusez d’être aussi trash, j’ai subi un licenciement abusif qui n’avait pas lieu d’être, j’étais un élément sur lequel on pouvait compter, sérieuse et sans histoire. J’ai fini par comprendre d’où venait mon malheur petit à petit avec ma découverte des magouilles des services sociaux, j’ai compris que mon ex collaborait avec eux et leur racontait mes conversations téléphoniques avec mes collègues, il leur racontait que j’étais dangereuse, que je voulais faire exploser le système social.
C’est comme ça au fur et à mesure, sans que j’y vois que du vent, que j’ai été mise en quarantaine comme une pestiférée, j’avais pris 30 kg à force de harcèlement et de malveillance, c’était si sournois, si inhumain, même les élus semblaient me connaître sans m’avoir jamais rencontrée, j’en ai souffert au point où j’ai eu des malaises sérieux au bureau, j’ai même eu l’intervention des pompiers une fois, mais c’est moi qui les ai appelés, pas mon chef !
En fait la propagande à mon sujet a circulé jusqu’aux chefs de l’hôtel de ville et j’ai dû finir haut les mains, les armes à terre, fatiguée, usée, ils m’ont tuée à petit feu, même le médecin du travail était de leur rang !!
Ils m’avaient mis des collègues espionnes qui m’appelaient tous les soirs pendant 2h à me tirer les vers du nez, quand j’écrivais, personne ne me répondait, mon ex m’offrait tout ce que je voulais et passait le plus clair de son temps chez moi à écouter, surveiller, épier, amasser les infos, voler des documents, enregistrer mes conversations, à rassembler ses preuves (très fausses d’ailleurs!) comme un puzzle, quelle idiote j’étais !!
Aujourd’hui je le confirme, les services sociaux en collaboration avec mon ex m’ont arraché mon travail afin de me laisser à leur merci, à la merci de cet homme, de sa pension alimentaire et des maigres aides sociales, alors que j’ai fait des études toute ma vie et que j’ai toujours été une femme active. Ils ont voulu faire de moi un cas social, une demeurée, une paresseuse, une laissée pour compte afin de me regarder avec jubilation leur réclamer leurs toutes petites aides.
C’est horrible !!! C’est exactement la même méthode qu’ils utilisent en arrachant les enfants à leurs familles pour les placer, c’est ça leur gagne-pain, fabriquer des cas sociaux afin de se nourrir, c’est vampiresque !!!! Lors d’un séminaire de mon travail, les psychologues invités l’ont confirmé : le domaine social se nourrit de ça, y’a pas à chercher !
Vanessa, enseignante, ex professionnelle du social




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J’ai longuement hésité afin de déposer moi aussi mon témoignage, mais finalement …, je suis moi aussi une professionnelle de ce milieu médico-social. Et je crois en avoir assez vu pour laisser ma trace même si on vient me reprocher par la suite » Vous vous croyez meilleure que les autres ? « . Non j’essayais juste de faire mon métier le mieux possible en restant « droite dans mes bottes » parce qu’en face de moi j’avais des gens qui souffraient. J’essayais juste de me mettre un peu à leur place pour leur offrir l’aide dont ils avaient besoin. C’est tout.
Quand je faisais mes études en sciences médico-sociales, le milieu social m’a vite dégoûté. On nous apprenait une théorie sur le respect d’autrui et dans la pratique on devait faire tout l’inverse. Je me suis donc orientée plus facilement vers le milieu médical. Après mon bac F8 (sciences médico-sociales) j’ai fait une fac de biologie. Ça me plaisait. (…)
J’ai continué mes études et suis rentrée dans un institut de recherches médicales. Tout se passait très bien, j’adorais mon métier, jusqu’au jour où le CHU de ma ville m’a proposé de travaillé pour lui avec un très bon salaire. J’ai démissionné de l’institut et suis rentrée au CHU. Quelle horreur !!! Entre les médecins qui me coinçaient dans les ascenseurs pour passer un bon moment, et les collègues jalouses qui croyaient que je couchais avec eux, j’ai tout subi. (…)
J’ai continué à travaillé dans le secteur médical mais dans le privé, clinique et laboratoire pharmaceutique. Puis un jour une entreprise commerciale m’a proposé de travailler pour eux en tant que formatrice internet et prendre la responsabilité du pôle informatique de la boîte. Là encore ça suscitait des jalousies, puisqu’encore la dernière arrivée on me proposait déjà la responsabilité d’un pôle réservé en principe aux hommes. J’ai travaillé pour eux près d’un an et je suis tombée enceinte. J’ai quitté cette boîte au moment de signer mon CDI.
J’en avais assez qu’on m’en veuille parce que j’étais à l’aise derrière un ordinateur, alors j’ai décidé de vivre ma passion en dilettante. Et pour gagner ma vie, j’ai décidé de devenir assistante maternelle agréée. J’ai donc rempli mon dossier d’inscription à la PMI (Protection Maternelle Infantile) et j’ai obtenu mon agrément. 15 jours après j’avais du travail, un CDI.
Mes 1ers employeurs étaient clerc de notaire et éducateur. J’ai gardé leur fils 3 ans, de ses 4 mois à son entrée à l’école. J’étais déjà la deuxième nounou de ce bébé. La 1ère avait jeté l’éponge tellement les parents étaient ignobles. Mais j’ai tenu le coup. Ma puéricultrice de référence m’épaulait énormément et au bout de 4 mois, alors que j’aurais dû attendre un an légalement, la PMI m’a proposé une extension d’agrément pour avoir un deuxième enfant en garde. La raison : j’étais un bon élément digne de confiance et je savais gérer les situations délicates. (…)
La mission locale de ma ville m’a proposé de monter avec eux une crèche sociale. En avril 2007 j’ai présenté l’idée à la Directrice de la PMI, puisque je ne pouvais rien faire sans son accord. L’idée lui a plu mais elle ne voulait pas que je quitte mon poste d’assistante maternelle. Motif : » Vous êtes un excellent élément et je compte vous garder parmi mes assistantes maternelles. «
Ma nouvelle puéricultrice de référence voyait d’un mauvaise œil mes rapports privilégiés avec la mission locale ainsi qu’avec la directrice de la PMI. Elle a commencé alors à me refuser ma nouvelle extension d’agrément. Je n’en avais que deux et j’avais droit à trois.
Puis mon compagnon et moi nous sommes séparés. Il ne supportait pas mon côté « trop maniaque » du ménage et du travail. Lui savait que j’avais des rapports assez tendus avec ma nouvelle puéricultrice de référence. Il a demandé une garde alternée de notre fils qui lui a été refusée. Alors ce jour là le 10 juillet 2007, le jour même où le tribunal a rendu son jugement, il a appelé ma puéricultrice de référence pour me faire perdre mon travail afin d’obtenir la garde de notre fils. La veille au soir il m’avait envoyé une menace par SMS en me parlant de la PMI et en me signalant qu’il avait « une petite surprise pour moi ».
Bien évidemment cette puéricultrice qui m’avait « dans le nez » est venue chez moi sans aucun scrupule une semaine plus tard alors que j’étais en vacances et en train de faire des travaux chez moi, elle a violé ma vie privée et m’a fait perdre mon emploi dans la foulée sur la dénonciation calomnieuse du père de mon fils. La raison : mon manque d’hygiène.
Mes employeurs (dont une éducatrice spécialisée) sont alors montés au créneau pour me défendre et leur attester que je n’avais pas de problème d’hygiène et que ma maison était toujours bien tenue. La PMI a donc reconnu qu’effectivement faire des travaux chez soi pendant ses congés n’était pas un manque d’hygiène et a laissé tomber ces arguments mensongers. Mais j’ai eu la mauvaise idée de cracher mon venin contre ma puéricultrice de référence et de dénoncer son agissement depuis des mois. Je l’ai traitée de menteuse et d’incompétence facilement manipulable par le premier menteur venu. Sur ces motifs, j’ai perdu mon emploi. La raison : mon insolence envers ma puéricultrice de référence.
Cette histoire m’a conduite devant le juge des enfants puisque pendant que j’avais la PMI en face de moi j’ai dénoncé les agissements du père de mon fils. Cela dit, j’ai été accusé d’avoir fait un courrier anonyme. Sauf que jamais je n’ai fait de courrier anonyme, j’ai tout balancé nominativement à mes supérieurs. Mais ils n’ont pas appréciés le fait de s’être laissé berner par un papa dangereux et plutôt que de revenir en arrière ils ont continué à m’enfoncer pour ne pas perdre la face et justifier leurs actes.
La juge des enfants à demandé alors une mesure d’IOE (mesure d’Investigation et d’Orientation Éducative). Pendant l’enquête faite par un organisme de protection judiciaire de la jeunesse, l’assistante sociale de cet établissement m’a menacée de me faire retirer mon fils si j’ébruitais et si je mettais au tribunal administratif mon dossier professionnel contre la PMI.
La PMI a quant à elle attesté à cette assistante sociale que j’avais bien porté plainte contre eux, ce qui était totalement faux. Mais elle ne m’a jamais reproché ni un manque quelconque d’hygiène ni aucune mise en danger de la vie d’un enfant. La seule chose qui m’a été reprochée c’est d’avoir eu des propos irrévérencieux envers ma puéricultrice référence, ce qui est vrai, et d’avoir porté plainte contre eux, ce qui est faux. La PMI, pour orienter une décision de justice, n’a donc pas hésité à mentir et à violer le secret professionnel pour tenter de me faire retirer mon fils. (…)
Pourtant la PMI m’a toujours affirmée qu’ils n’avaient jamais eu aucun contact avec l’assistante sociale de la protection judiciaire de la jeunesse. Mais cette dernière a marqué noir sur blanc dans son rapport le nom de l’assistante sociale qui a violé le secret professionnel et transmis des informations mensongères à mon sujet, elle travaille…à la PMI…dans le même bureau que ma puéricultrice de référence. La boucle est bouclée.
La PMI en complicité avec le père de mon fils a mis en péril la vie de mon enfant en me faisant perdre mon emploi. Tout le monde les a écoutés, sauf le conseiller de la mise en état. La juge des enfants elle, se doute bien qu’il y a anguille sous roche mais ne l’a pas reconnu officiellement. Elle m’a reproché ma trop grande maîtrise de la langue française et ma passion pour l’informatique. Aucun professionnel que j’ai pu croiser n’a eu le courage d’appeler la PMI en lui disant qu’elle avait outrepassé ses droits. PERSONNE. Ils nous ont tous laissé dans cette galère. TOUS !!! Et ils ont tous regardé mon fils et moi s’enfoncer sans bouger le petit doigt. (…)
La seule chose sur laquelle tout le monde est tombé d’accord c’est ma « grande gueule » et que je dise tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Moi la première. Et si c’était vraiment ça le problème ? La vérité qui explose ferait elle le même effet que l’eau froide sur des dents malades ?
Je suis petite fille de résistants de la 1ère heure, et j’ai été élevée dans l’idée qu’il fallait se battre pour le respect de nos libertés et de la dignité humaine. Si mes grands parents avaient été collabos, j’aurais peut être pu adhérer à ce système digne du régime de Vichy ! Mais non, ça m’est impossible !
Alors mesdames et messieurs les professionnels de la protection de l’enfance qui m’accusent d’être dangereuse, s’il vous plait, permettez moi une chose : De rester comme je suis … parce que je refuse catégoriquement de vous ressembler un jour.
Séverine, ex professionnel du milieu médico-social



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N.B. : Compte tenu des restrictions de la liberté d’expression dans le domaine institutionnel et surtout celui de la justice, les vidéos de kidnapping « légal » des enfants en provenance de la France sont inexistantes et il faut se contenter de celles de l’étranger. L’absence des matériels enregistrés liés à ce sujet, malheureusement n’est peut pas être attribué au soi-disant faible nombre de retraits injustifiés et brutaux des enfants de leurs parents. (Boris Tanusheff)

DHS (Department of Human Services) aux Etats-Unis prend les enfants de leurs parents
Des enfants en bonne santé, innocents, sont enlevés à leurs parents sur de fausses accusations d’abus sectaires. Selon les règles, les juges peuvent ordonner que les enfants retournent à la maison si leurs parents quittent leur Église. « This is it folks! » Le gouvernement dicte quelle église vous êtes autorisé à fréquenter !
Nancy Schaefer, sénateur : » Dieu ne tolérera pas ce qui se passe avec nos enfants et nos familles. Son cœur bat pour ces enfants, il élèvera les opprimés. Ce qui se passe en Amérique en ce qui concerne les services de protection des enfants est un crime, un phénomène politique… Et il faut mettre fin. «
Sarah Walton : » Je suis une maman qui a été victime d’une raquette horrible de la part de la protection de l’enfance. J’ai eu une petite fille en 2004 qui m’a été arrachée deux fois par les SS. Ils me disaient qu’il faut s’arranger avec mon mari. Mais quoiqu’il fît, pour eux ce n’était pas bien et le juge a décidé que nous ne pouvons plus garder notre fille. «

sources:

http://detournementjustice.wordpress.com/2011/04/07/quand-les-pros-en-parlent/

http://lesabusdesservicessociaux.e-monsite.com/blog.html

 

Comment un juge pour enfants peut-il ignorer la Loi en toute inpunité ?

Par Michel Huyette


Même au bout d'un certain nombre d'années dans la magistrature, il y a des choses auxquelles il est bien difficile de s'habituer. L'une d'entre elles, c'est la facilité avec laquelle les juges décident parfois de ne pas appliquer... la loi !


Je m'explique.


Un débat qui agite les tribunaux pour enfants (là où les juges des enfants s'occupent des mineurs en danger et des mineurs délinquants) depuis une éternité est le suivant :


La législation impose, sauf exception légale, la présence d'un greffier auprès de chaque juge qui tient une audience civile (« civile » pour distinguer de « pénale »). L'article R 123-14 du code de l'organisation judiciaire énonce cette règle fondamentale, l'article 728 du code de procédure civile ajoute qu'il doit être tenu un registre mentionnant pour chaque audience le nom du juge et du greffier présents, l'article 454 du même code impose de faire figurer sur le jugement le nom du greffier présent à l'audience, et l'article 456 qui le suit que le jugement doit être signé du greffier. Notons enfin que l'article 430 du code de procédure civile énonce le principe que « la juridiction est composée, à peine de nullité, conformément aux règles relatives à l'organisation judiciaire ».


Personne n'est jamais venu soutenir que ces règles fondamentales ne s'appliquent pas aux audiences civiles du juge des enfants, c'est à dire quand celui-ci reçoit dans son bureau des parents, des enfants, des travailleurs sociaux.. pour apprécier si tel enfant est en danger et si des mesures de protection sont nécessaires.


La présence d'un greffier n'est pas seulement une obligation imposée par la loi, ce qui suffirait à interdire de la discuter. En plus, le greffier a pour mission extrêmement importante de noter sur un procès-verbal rédigé en cours ou en fin d'audience les demandes des uns et des autres si elles n'ont pas été formalisées par écrit (c'est ce qu'on appelle la procédure orale). C'est ensuite en comparant le procès-verbal de l'audience avec le jugement rendu que l'on pourra vérifier si le juge a bien répondu à toutes les demandes présentées verbalement. C'est également par le biais du procès verbal dressé par le greffier que l'on vérifiera que tous ceux qui devaient obligatoirement être convoqués et entendus l'ont bien été, et que le principe du contradictoire a été respecté. Le greffier est aussi un témoin important en cas d'incident dans le bureau du juge. Et c'est parfois une protection importante du magistrat car la présence d'un tiers interdit à une personne présente d'affirmer que le juge à eu un comportement ou un propos critiquable si tel n'est pas le cas. Bref, la présence du greffier est essentielle pour de nombreuses raisons qui se surajoutent les une aux autres.


Pourtant, chaque jour, de très nombreux juges des enfants tiennent leurs audiences civiles... sans aucun greffier ! Pourquoi ? Oh pour une très simple raison : les gouvernements successifs et les parlementaires, pourtant très au fait de cette situation, ont année après année décidé en pleine connaissance de cause de limiter le nombre de recrutement de greffiers en sachant qu'ils interdisaient à certains juges, dont les juges des enfants, de respecter la loi.


Mais la question essentielle n'est pas là.


Les juges des enfants sont face à un choix simple à exprimer : tenir des audiences sans greffier avec tous les inconvénients qui en découlent, et donc violer délibérément la loi, ou constater quand tel est le cas qu'aucun greffier ne vient les assister et en conséquence cesser temporairement de tenir leurs audiences.


Ce qu'il est intéressant d'analyser et qui est l'objet de cet article, c'est la façon dont la magistrature réagit dans ce genre de situations.


On pourrait s'attendre à ce que les magistrats qui constatent qu'ils n'ont pas de greffier et ne peuvent donc plus tenir certaines audiences interrompent leur activité contraints et forcés, puis alertent leur hiérarchie, le ministère de la justice, les parlementaires, le conseil supérieur de la magistrature.. et d'autres interlocuteurs utiles encore. En présence d'une obligation légale, on pourrait en effet penser que la première réaction d'un juge est inéluctablement d'appliquer la loi. Raté ! C'est exactement l'inverse qui se passe. Les juges constatent qu'ils n'ont pas de greffier et vont voir leur président de tribunal qui leur explique « mon pauvre ami je comprends bien votre situation mais je ne peux rien y faire faute de moyens et donc je vous encourage à tenir vos audiences sans greffier, sinon vous allez prendre du retard, et vous comprenez que pour vous ce ne serait pas très bon surtout que la fin d'année approche et que je vais devoir rédiger prochainement votre fiche de notation... ». Eh oui, car le président n'a pas forcément envie de voir sa juridiction désorganisée et surtout que dans son secteur des mineurs en danger soient privés de protection parce qu'un juge anormalement respectueux de la législation n'a pas voulu tenir d'audience sans greffier. Sans parler du greffier en chef qui voudrait bien mais peut peu... et qui a déjà assez de soucis comme cela. Et puis, de toutes façons, faire du bruit n'est bon pour la carrière de personne.


Et voilà, la boucle est bouclée. Le juge des enfants qui a eu le toupet d'envisager un instant de respecter la loi remballe sa marchandise, retourne dans son bureau en s'interrogeant sur le corps qu'il a intégré, tient ses audiences sans greffier, et ainsi permet à sa hiérarchie, au ministère de la justice et aux parlementaires de continuer à faire comme si le problème n'existait pas vraiment. Surtout, il ne dérange plus.


Mais rassurez-vous. Car cette rigueur dont ils se dispensent quotidiennement les magistrats continueront quand même à vous l'imposer, et ils n'hésiteront pas une seconde à vous sanctionner sévèrement dès que vous, justiciables, aurez placé une simple virgule au mauvais endroit.


Non mais quand même...


http://www.huyette.net/article-24577038-6.html

 

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