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Lieu consacré à l'information et à la dénonciation des réseaux pédocriminels. La réouverture du dossier Dutroux étant une des priorités. Consultez le sommaire pour avoir connaissance de l'intégralité des articles publiés. Les plus récents n'apparaissant pas sur la première page du blog

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Fermeture définitive du dossier Dutroux ? 01-10-2010

Dutroux: Fermeture définitive du dossier ? Pas de réseaux ? 

 

Affaire Dutroux: Va-t-on revoir un procès d'assises pour délit de presse ?

 
D'après le journal La Libre Belgique de ce samedi, Jean Nicolas et Frédéric Lavachery, auteurs d'un livre sorti en 2001 sur l'affaire Dutroux, risquent de passer devant le jury populaire pour délit de presse pour avoir mis en cause dans leur livre l'ancien ministre Paul Vanden Boeynants.




Après plusieurs recours, la famille de l'ancien ministre aurait eu gain de cause et les auteurs pourrait donc passer devant la cour d'assises. Toute infraction peut être un délit de presse, exemple si vous insultez ou calomniez quelqu'un, c'est une infraction de nature correctionnelle, à moins que l'injure ne se fasse via la presse : "A ce moment là, en vertu d'un vieux décret qui date de 1831 -décret sur la presse- l'affaire est de la compétence de la cour d'assises", explique Alain Berenboom spécialisé dans le droit des médias.



Une cour d'assises avec un jury populaire, pour un délit de presse, c'est désormais très rare : "Plus aucune juridiction n'a envie d'organiser une cour d'assises, qui est une procédure extrêmement lourde et extrêmement coûteuse évidemment pour un délit de presse. Et donc aujourd'hui, en réalité si on veut vraiment poursuivre un journaliste, on le fait par la voie civile par un procès en dommages et intérêts" précise-t-il.



Un procès d'assises pour délit de presse est très rare, le dernier remonte à plus de 20 ans, le dernier cas remonte aux années 80 devant les assises du Hainaut, "une publication d'extrême droite a été poursuivie et le procès d'assises s'est d'ailleurs terminé en eau de boudin" a ajouté Alain Berenboom.



Depuis lors, s'il s'agit d'un délit de presse à caractère raciste, là, ce sont les tribunaux correctionnels qui sont compétents.



Lionel Deneubourg


22 janvier 2011
http://www.rtbf.be/info/medias/detail_va-t-on-revoir-un-proces-d-assises-pour-delit-de-presse?id=5574843



 

traduction partielle d'un document censuré (Belgian X Dossiers of the Dutroux affair)

Document très lourd, dont tout les liens anglophones sur lesquels se basaient la traduction se sont fait censurés.

http://www.scribd.com/doc/36132309/Au-dela-de-l-affaire-Dutroux-Les-dossiers-X-NOSTRAD-traduction

 

Les réseaux pédo-criminels en Belgique avant l’affaire Dutroux

Les réseaux pédo-criminels en Belgique avant l’affaire
Dutroux



 
 En 1999, CHIlD FOCUS, le Centre crée solennellement après la marche blanche pour
calmer les esprits s’est occupé de 1.503 plaintes . Avec une issue heureuse dans 85% des
cas, explique son président Daniel Cardon de Lichtbuer.
La moitié des dossiers traités concernaient des fugues, 22% des enlèvements parentaux,
15% de disparitions inexpliquables, soit 225 cas, 10% de cas de pédophilie individuelle
soit150 enfants abusés, et 3% d’enlèvement par des tiers ou des cas d’exploitation sexuelle,
soit 45 cas. 
De son côté, la cellule nationale disparitions de la gendarmerie signale qu’en 1999 si 383
mineurs ont été retrouvés vivants ou morts, 31 cas de disparition de mineurs sont encore
non-élucidés. En un an, dans un pays de 10 millions d’habitants, entre 30 et 40
mineurs ont disparu alors que, ajoute la gendarmerie, pour la première fois ces
chiffres sont en baisse ! ! Imaginez, en 10 ans, cela fait au moins 300 enfants...
 
« Le Centre Child Focus a chargé l’Université de Leuven de dresser l’inventaire de toutes
les données légales et scientifiques disponibles sur cette question parce que, déclare la
directrice Lieve Stappers nous savons, que des centaines,(des CENTAINES ! ) d’enfants
sont exploités sexuellement chez nous et qu’il existe des RESEAUX ».
 
Cette petite phrase prononcée en mai 2000 par une personnalité officielle incontestée est
curieusement passée inaperçue dans le pays de l’affaire Dutroux où la justice et la presse
tiennent pour des menteurs, des calomniateurs ou de dangereux illuminés les rares
personnes qui osent encore aller à contre-courant de la thèse officielle du juge Langlois,
proclamée dans une interview du mois d’août 98 :Dutroux est un pervers ISOLE .Les
réseaux n’existent pas chez nous.
 
Or c’est avec l’affaire Dutroux-Nihoul, que la négation des réseaux a commencé, et encore
plus précisément à un moment qui correspond au verrouillage de la presse, à l’écartement
du juge Connerotte et de certains enquêteurs, et aux pressions exercées sur la Commission
d’enquête parlementaire pour qu’elle en termine au plus tôt. Un phénomène qui atteint son
apogée à la mi 97.
Une stratégie de l’establishment qui ne tiendra plus longtemps la route parce que les
preuves de l’existence des réseaux viennent aujourd’hui de l’étranger et rejoignent les
affaires belges
 
En 1996, après la libération de Sabine et Laetitia et la découverte des corps de Julie
,Melissa, An et Eefje, la presse n’hésitait pas à parler de réseaux et à rappeler d’anciennes
affaires.
 
En 1996,les centaines (300 à 400)  cassettes montrant des pédophile en action,  saisies chez
Dutroux et Diakostavrianos, que des gendarmes ont visionné avec l’aide de psychologues
n’ont pas encore disparu . « Le Soir Illustré » du 1/1/97 p.23, affirme à propos de ces
vidéos que sur l’une de ces cassettes retrouvée chez Dutroux  il y a un   «snuff movie », où
l’on voit un très jeune enfant victime de violences sexuelles avant d’être assassiné avec
un couteau de para-commando » .

Le même magazine, écrit en septembre 1996, avant le déssaisissement du juge
d’instruction Connerotte que  «..aussi fou que cela puisse paraître,  des  milieux policiers
auraient intérêt à supprimer certains témoins qui en savent trop sur l’entourage de
Dutroux et que les autorités judiciaires craignent une offensive du milieu mafieux de la
région de Charleroi ».
A ce moment-là, il n’est pas encore question de « saucissonner » les dossiers, l’équipe de
Neufchâteau a manifestement tiré sur le fil du réseau de criminalité organisée dans lequel
Dutroux joue le rôle de pourvoyeur et receleur en tous genres, avec la complicité de Nihoul
et d’autres, dont les noms figurent dans ses carnets et parmi lesquels des membres de
l’institution judiciaire et des hommes politiques au pouvoir...
On parle de « réseaux vieux de 20 ans, bénéficiant de hautes protections à Bruxelles et à
Liège « (Le SI 16/8/96) ou du « réseau de Seraing où un proxénète utilise des enfants
polonais. »(LLB 10/96)....
Et « Le Soir Illustré » de se demander alors : « Les pédophiles hauts placés sont-ils
intouchables ? »
La réponse nous la connaissons maintenant, c’est : «OUI, ils sont intouchables ».
  
L’opinion publique a découvert le fléau de la pédophilie avec l’assassinat de Julie et
Melissa, Ann et Efje, l’enlèvement de Sabine et Laetitia . Les dizaines d’enfants  disparus
ou assassinés en Belgique sans que ces crimes soient élucidés, comme Elisabeth Brichet,
Nathalie Geysbrecht ,Loubna, Katrien de Kuyper, Kim , Ken, Gevrye.....reviennent enfin
dans l’actualité.
L’affaire Dutroux a fait prendre conscience de l’horreur des trafics d’enfants .
Dans les années 80, il était de bon ton de répéter dans les milieux judiciaires que 95% des
disparitions de mineurs étaient élucidées ....sans que l’on s’inquiète des 5% restants. La
pédophilie de l’aveu même de certains enquêteurs ne les « intéressait pas « !
Cependant, les liens internationaux des réseaux de pédophilie découverts en Belgique
sont connus depuis longtemps. Nous avons, presque tous, été aveugles avant 1996.
 
Je ne m’étendrai pas  sur les fameux « ballets rose » de la haute société belge,
probablement liés aux « tueries du Brabant » au début des années 80, sinon pour signaler
que selon des PV  de la gendarmerie, des MINEURS d’âge y ont été mêlés, «prêtés »
notamment par un home pour enfants qui a opportunément brûlé avec toutes ses archives.
Au moins un de ces mineurs abusé s’est suicidé .
Cette époque des « ballets roses » et des partouzes  correspond aux témoignages des X qui
ont été relatés dans le livre  « Les dossiers X »1. Ces témoignages de victimes qui citent à
plusieurs reprises Michel Nihoul, le complice de Dutroux, n’ont pas été exploités par la
justice qui a bloqué les enquêtes des gendarmes De Baets et Bille. 
 
Je voudrais vous faire une énumération simple et non exhaustive de quelques unes des
affaires qui sont venues devant la justice belge , et qui ne sont donc pas le fruit des délires
de ceux qu’on appelle le « croyants ».
 
Janvier 1985 : Sous le titre « Les chemins de la pornographie et de la prostitution
enfantine » on lit dans « La Libre Belgique »  (21/1/85) : « Un belge fournisseur d’un
réseau international  est arrêté à Hulst aux Pays-.Bas en possession de 47 photos mettant
en scène onze fillettes de nationalité belge, âgées de huit à douze ans... » 
« Le Soir » renchérit :
                                               
1
  « Les dossiers X . Ce que la Belgique ne devait pas savoir sur l’affaire Dutroux »Annemie Bulthé ;Douglas De
Coninck et Marie-Jeanne Van Heeswyck. Editions EPO.1999


« Plusieurs dizaines d’enfants auraient été victime d’un réseau actif en Belgique, en
Allemagne et aux Pays-Bas... Les BSR de Bruxelles et de Louvain ont indiqué que deux
personnes sont incarcérées, dont un médecin bruxellois, fils d’un professeur d’université
qui serait en aveux partiels...Les victimes parfois âgées d’une dizaine d’années seulement,
dont plusieurs petits belges, étaient obligés de participer au tournage de vidéos
pornographiques commercialisées ensuite à grand prix. Elles devaient participer à des
« ballets bleus » se déroulant le plus souvent à Maastricht ou, selon des sources non
confirmées, à Louvain , Anvers et Bruxelles... Le Parquet de Louvain a fourni des
consignes strictes visant à faire respecter scrupuleusement le secret de l’instruction parce
que, la rumeur s’est évidemment déjà emparée de l’affaire et colporte que des
personnalités politiques importantes sont mêlées au scandale ... » .( Le Soir, 23/3 /85)
Les personnalités politiques importantes semblent donc avoir droit à plus de scrupules de
la part de la justice que le vulgaire suspect....
Tellement de scrupules qu’il est impossible de savoir quelle a été l’issue de cette enquête et
s’il y a eu un procès...... 
 
Octobre 1986 :Des dizaines de cassettes vidéo et plus de 600 clichés montrant des scènes
de sexualité en groupe impliquant ses adultes des deux sexes et des fillettes de 8 à 10 ans
sont saisies chez un juge consulaire bruxellois de 57 ans,( Jerôme Depraetere) qui
commercialisait ces cassettes. Une dizaine d’enfants sont identifiés à Bruxelles et à Liège 
« des gamines  toutes belges provenant parfois des meilleurs milieux »  (La Dernière
Heure. 24/10/86). « Il y avait plusieurs filières : enlèvements, disparitions, ou liée à la
prostitution d’adolescents place Fontainas. Certaines gamines avaient même été louées
par leurs propres parents.(La Lanterne 10/10/86). Selon les enquêteurs cités par la
presse le juge consulaire qui, lui, a été condamné, n’était qu’un « petit poisson. »
Qui sont donc les gros poissons ?
En 1986 René Haquin révèle qu’une bonne dizaine de dossiers judiciaire sont à
l’instruction qui concernent des abus en matière de prostitution enfantins.
Un an plus tard, en 87, « la Dernière Heure » dénonce  « des pressions de magistrats de la
jeunesse sur des policiers invités à fermer les yeux et à effacer certaines identités de leur
souvenir après une enquête sur la prostitution des jeunes garçons et d’oublier les numéros
des plaques d’immatriculation de certaines voitures aperçues aux alentours des lieux de
prostitution des gamins ».
 
 
 En 1986 : l’Affaire du CRIES
 
 Cette affaire est certainement, avant le dévoilement de l’affaire Dutroux, la preuve la
plus évidente que des réseaux de pédophilie internationaux sévissent en Belgique
depuis des années , et que, même s’il y a eu des condamnations, ces réseaux n’ont pas
arrêté leurs activités  après le procès.
 
L’affaire du CRIES éclate en Belgique en 1986 avec l’arrestation d’un pédophile
(Devuyst) en relation avec Michel Felu, 45 ans, un homme qui comme P. Derochette, a été
interné sans jugement pour des faits de pédophilie puis libéré, et qui a été engagé, par
compassion dira-t-il,  comme homme à tout faire par le directeur de L’UNICEF Belgique
Joseph Verbeeck. 
 
Michel Felu se sert des locaux de l’UNICEF pour organiser des séances de photos de
pornographie enfantine. Il offre des cadeaux aux enfants, dira-t-il.


Au cours de perquisitions opérées le 24 février 1987, les enquêteurs trouvent des photos, et
du matériel servant à des séances de pédophilie. Felu avait aussi un laboratoire de photos
qu’il avait été prié d’évacuer peu avant par la direction de l’Unicef décidément peu
clairvoyante étant donné les antécédents de Felu... 
Certaines de ces photos, disons les plus « soft » qui ne mettent pas en scène des abus
sexuels par des adultes, sont diffusées dans la revue  « L’Espoir »  éditée par le CRIES
(Centre de Recherche et d’Information sur l’Enfance et la Sexualité).
« L’Espoir »  fait l’apologie de la liberté des relations sexuelles entre adultes et enfants .La
revue est distribuée dans certaines librairies et centre « progressistes ».
Le CRIES a alors son siège Chaussée d’Ixelles dans l’immeuble qui abrite également 
« Infor-Homosexuelité » et « Radio Antenne Rose » qui vont proclamer faut et fort par des
droits de réponse à la presse, qu’ils condamnent la pédophilie, malgré les liens étroits
qu’ils ont avec le fondateur du CRIES, Philippe Carpentier.
La police découvre que le CRIES cache en fait un réseau international de pédophiles
qui concerne au moins 18 pays.
4.000 photos et cassettes sont saisis - un gendarme écoeuré qui les a vues me dira qu’il y
en avait un m° !-  Un matériel qui n’a plus rien avoir avec le soi-disant « naturisme » de la
revue « L’Espoir », mais « qui montre des scènes atroces d’abus d’enfants qui ne sont
quelquefois que des bébés. » Selon la presse,(« La Dernière Heure » 23/ 11 /89 et 4/4/87) 
« une centaine d’enfants sont répertoriés sur ces photos et cassettes destinées au
commerce dont les filières s’étendent jusqu’au Canada, au Brésil, au Japon et en
Afrique. »Les photos informatisées pour être commercialisées ont été retrouvées chez les
principaux animateurs du Cries.
Un fichier est saisi contenant  les noms des centaines de membres du Cries à travers le
monde, dont à ma connaissance, une soixantaine en Belgique.
 
En Belgique l‘enquête révèle que le réseau « s’est développé en plusieurs endroits, pas
seulement dans les locaux de L’Unicef, mais aussi dans  des appartements à Anvers et à
Bruxelles où de jeunes enfants étaient photographiés lors de « parties ».( Le Soir 5/5/87).
Après l’arrestation de Michel Felu, en mars 87, une série d’autres personnes sont arrêtées
dont l’un se suicide le lendemain dans sa cellule. 
Deux personnes sont arrêtées aux Pays Bas, à Delft ou la police saisit de nombreux
documents chez l’architecte, Jan Weeckers. L’enquête  se développe également en Suisse, 
en France et en Grande Bretagne.
Un suisse Beat Meir est arrêté à Douvres, en possession de matériel de pornographie
enfantine alors qu’il allait s’embarquer pour Calais avec un enfant de 4 ans .
Un homme de nationalité américaine, Timothy P,27 ans résidant à Zaventhem est inculpé
de trafic d’objets obscènes.
En Belgique parmi les inculpés on trouve le fondateur du Cries,  Philippe Carpentier
ancien traducteur juré au Parquet de Bruxelles, le photographe Olivier Ralet, le directeur
de l’Unicef et ancien journaliste Jos Verbeeck, un cinéaste, un traducteur au ministère de
la justice, deux médecins dont l’un a fourni son aide pour organiser le réseau informatique
du CRIES, un homme qui clame n’avoir participé que 2 mois à l’administration de la revue
« l’Espoir »), un chef louveteau, un ingénieur responsable du CRIES, un professeur et des
parents qui ont loué  leurs enfants au réseau . ( Viviane H. 42 ans qui louait son petit
garçon pour 20.000 FB., une mère de famille qui a mis son fils et sa fille dans le réseau, et
un couple d’Anvers, qui a prostitué son petit garçon. ).
Jacques Delbouille qui va se répandre en insultes contre le journaliste René Haquin dans
la presse homo, est condamné à un an avec sursis pour fait de rébellion et port d’armes
prohibée en marge de l’affaire du Cries sur les listes duquel il figure.


25 enfants de 5 à 16 ans ont été identifiés par la section moeurs de la PJ.
 
Le 7 mars 1988 , 17 hommes et femmes comparaissent devant la 57° chambre
correctionnelle pour attentat à la pudeur et outrages aux mœurs sur des enfants.
Jean-Claude Weber, l’un des principaux protagonistes du réseau du Cries, qui se fait
passer pour cinéaste, domicilié à Jupille, est emprisonné à Montpellier au moment du
procès. Il vient d’être condamné à 6 ans de prison en France pour des faits de pédophilie.
13 prévenus sont condamnés sévèrement . Le père qui a livré son fils aux bourreaux, un
facteur des postes, jugé séparément, écope de 7 ans de prison, son épouse a été déclarée
mentalement irresponsable.
Malgré la sévérité des peines prononcées on constate que tous les prévenus ne se
retrouvent pas devant le tribunal (notamment les médecins) et qu’une mère de famille dont
le nom n’a jamais été cité par la presse et qui avait autorisé un des inculpés à prendre des
photos de sa fille, est acquittée ,je cite, « le tribunal estimant que les faits qui lui sont
reprochés provenaient du souci dans certains milieux de paraître branchés ».... 
 
En octobre 88, la cour d’Appel aggrave d’un ou deux ans les peines prononcées en
correctionnelle. Felu et Carpentier sont condamnés au maximum :10 ans .Par contre  le
directeur de l’Unicef, condamné à 2 ans avec sursis , est cette fois acquitté .
En  août 1991, extradé par la France, J.C. Weber écope de 9 ans de prison.
La presse estime qu’un point final a été mis à ce terrible scandale du Cries.
Plus un mot sur les petites victimes et l’attention que la justice aurait du leur porter.
Plus un mot sur les ramifications internationales du réseau belge et de ses clients.
Comme par hasard, on retrouve des photos du CRIES sur le CD Rom dit « de
Zandvoort » !
Jean-Marc Houdmont a également été interrogé dans la cadre de ce même dossier du
CRIES.
Houdmont a été suspecté de trafic de matériel pédophile. (On en a retrouvé dans son châlet
incendié en 1990). Il s’est (opportunément ?) tué dans un accident de voiture le 25 février
1997, alors qu’il se rendait à Namur pour faire des « révélations » au juge d’instruction
Coméliau sur l’enlèvement d’Elisabeth Brichet disparue en 1989.
 
Sur les listes du Cries figurent aussi toutes les organisations de défense de la
pédophilie en France, en GB, aux EU, au Danemark etc.. Ce qui prouve que ce n’est
pas un petit lieu de thérapie de groupe comme les défenseurs du Cries ont voulu le
faire apparaître.   
 
En France, où 280 personnes figurent sur les listes du CRIES  l’affaire sera
totalement étouffée, avec les grands moyens..
Le relais principal du réseau CRIES  en France est le « Centre du Christ libérateur » à
Paris, une organisation qui se présente comme « Centre pastoral et psychologique
d’entraide aux minorités sexuelles » animée par le pasteur belge Joseph Doucé .
Parmi ces minorités, dont le pasteur s’occupe, les pédophiles, qui se réunissent chez lui
tous les dimanches et pour la défense desquels il a écrit un livre « La pédophilie en
question ».
Il développe une fine stratégie dans le but de casser ce qu’il appelle le tabou de la
pédophilie. Les textes du pasteur sont éloquents. Pour lui « La relation pédophilique, c’est
la concrétisation des désirs de l’enfant et de l’adulte, désirs mutuels qui font un véritable
partage...(p.38) » .


Il insiste sur le fait qu’il faut éviter d’agir de front en faveur de la pédophilie, mais qu’il
faut plutôt infiltrer les mouvements qui défendent la liberté individuelle et faire du
lobbying auprès des  responsables politiques pour abaisser l’âge de la majorité sexuelle.
Danièle Mitterand et son Mouvement « France-Libertés » figure en bonne place dans les
fichiers du curieux pasteur 
Le 19 juillet 1990, Joseph Doucé disparaît. Selon des témoins, dont son ami Guy Bondar,
le pasteur est parti de son plein gré avec deux agents de services de renseignement qu’il
connaissait, en déclarant à son ami qu’il se rendait au « château  », ce qui dans son
vocabulaire signifiait l’Elysée....Son cadavre sera retrouvé, selon la version officielle, le
17 octobre en forêt de Rambouillet.
Un inspecteur des renseignements généraux J.P.Dufourg  a été  inculpé du meurtre puis
disculpé en 1998.
A-t-on voulu faire taire le pasteur ou a-t-on voulu le faire parler ?
L’enquête, 10 ans après, n’est pas close, mais a tous les parfums nauséabonds des
chantages et couvertures, bref d’une affaire d’Etat, une des plus pourries du règne de
Mitterand... 
Doucé était occasionnellement un indicateur de la brigade des moeurs, mais il avait aussi
de solides relations dans les milieux politiques, littéraires, du show-biz et de la mode. Il
était au courant des penchants sexuels de personnes importantes qu’il aurait pu faire
chanter
 
Le dossier « Coral »
 
Parmi les membres français du CRIES, répertoriés en Belgique, on retrouve aussi Claude
Sigala, président du CORAL, un « collectif réseau alternatif » qui dirige 34 communautés
pour enfants légèrement handicapés. Le Coral est, en 1982,  au centre d’un scandale
concernant des abus d’enfants, notamment l’assassinat d’un enfant de 11 ans retrouvé la
tête dans un seau d’eau dont l’autopsie révélera qu’il a été sodomisé. 
Parmi les visiteurs du Coral, on relève des personnalités connues dont certaines ne
cachaient pas leurs mœurs pédophiles, comme Gabriel Matzneff.
D’autres noms d’abuseurs, parmi lesquels un photographe belge, sont cités par un ancien
éducateur. Des noms qui ont fait trembler le juge Salzmann, après une campagne
médiatique en faveur, non pas des victimes, mais des inculpés, et une pétition sur laquelle
figurent les signatures de l’intelligentsia  habituelle...
 
Les 8 inculpés, condamnés à des peines de prison en 1986,  ont tous vu leur peine assortie
de sursis par la cour d’Appel un an plus tard...
L’association « Coral » s’est reconstituée en 1992.
 
Or lors de la saisie de documents dans un local appartenant au Préfet Prouteau qui
fut  le chef de la célèbre « cellule des écoutes de l’Elysée », le juge découvre 2 dossiers
« Coral ballets  bleus » et « Coral 82 ».
 Le capitaine Paul Barril, son subordonné déclarera en audience publique le 29 avril 97 : 
« Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile
« Coral » à cause des personnalités mises en cause ». Si l’on en croit certains témoignages
il y avait en effet de quoi ébranler le pouvoir..... 
La seule personne condamnée suite à la dénonciation de ce réseau, Willy Marceau, qui
figure lui aussi sur la liste belge du Cries ,nous intéresse parce qu’il dénonce une secte
sataniste qui torture des enfants, l’Alliance Kripten, dont une victime parle de séances
avec des belges à Forchies- la -Marche près de Charleroi...fin 88 et fin 92.


Et, comme quoi l’internationale pédophile est bien organisée de longue date : il y a
aussi une photo du Coral sue le CD Rom de Zandvoort.
 
Revenons à l’enquête belge du CRIES : L’inssaisissable Michel Rosoor 
 
Un détenu de la prison de Montpellier Jean-Claude Weber, condamné pour des faits de
pédophilie a  avoué à l’inspecteur Y.Zimmer, en commission rogatoire, qu’il envoyait
régulièrement des cassettes  pédophiles en Belgique à un certain Michel Rosoor. Les
cassettes étaient cachées dans des envois de poissons exotiques destinés à l’entreprise qui
servait de « couverture » à Rosoor dans la zone industrielle de Grand-Bigard près de
Bruxelles, où il se livrait aussi au trafic de fausses marques.
Il est à noter que Jean-Marc Houdmont s’est aussi adonné au commerce de poissons
exotiques...
Lors d’une perquisition à Grand- Bigard, Rosoor qui a manifestement été prévenu déclare
rigolard aux enquêteurs : « Je vous attendais ».
Michel Rosoor n’a donc pas été inquiété dans l’enquête du Cries.
De bonne source, je tiens que Rosoor servait de « fournisseur » lors des « ballets
roses » dans le Brabant wallon.
Or on retrouve ce Rosoor en 1997, cité par défaut dans un procès devant le tribunal
correctionnel de Draguignan qui met en évidence un vaste réseau d’abus d’enfants
asiatiques et roumains, de diffusion de pornographie enfantine, dont les 7 accusés sont
pour la plupart des récidivistes déjà condamnés entre 1985 et 1989.
L’enquête a démarré en 1994 dans le Var et la Drôme, en particulier chez un curé de Loriol
qui héberge un pédophile, où les enquêteurs découvrent des documents sur la création d’un
orphelinat en Roumanie et un lot de cassettes qui permettent d’identifier d’autres abuseurs
français et.. ..Michel Rosoor
Le principal inculpé, un certain Chabanne va déclarer connaître Michel Rosoor comme
étant « un riche pédophile belge, résidant à Pattaya en Thailande, qui informe
régulièrement les amateurs d’enfants sur les possibilités de tourisme pédo-sexuel en Asie et
envoie des photos de mineurs ».
Selon le Procureur de la République de Draguignan, des membres de la section mœurs de
la BSR belge  en commission rogatoire en Thailande ont exécuté une perquisition chez
Rosoor à Pattaya le 27 août 1997 et ont eu des contacts sur place avec des enquêteurs
français.
Selon un témoin qui a travaillé pour Rosoor en Thaïlande, Rosoor s’est vanté de bien le
connaître Dutroux... 
 
Les cassettes saisies dans l’affaire de Draguignan montrent des actes de torture et de
barbarie particulièrement révoltants, et parmi ces cassettes, une cassette dite « de
Londres », où l’ont voit un enfant torturé, dont le signalement est donné par les
britanniques à  Interpol –je cite le Procureur de la République-  le 21 mai 1991.
Cette cassette a été mise en circulation sur le minitel en France par un certain Jacques
Francis qui a été mis en examen à Paris et de nombreux possesseurs de la cassette ont été
interpellés. Le réquisitoire ne dit pas la suite qui a été donné à ces interpellations.
Mais encore une fois, et dans cette seule affaire de Draguignan qui démarre 7 ans
après le début de l’enquête à Bruxelles, on retombe sur le réseau du CRIES et ses
ramifications dans plusieurs pays.
La « cassette de Londres » a été tournée en fait en Suisse, par le suisse Beat Meir arrêté à
Douvres en 87 dans l’affaire du CRIES.


La victime torturée sur « la cassette de Londres », un enfant anglais de 8 ans, identifié par
la police britannique, avait été mis à la disposition du réseau par ses parents qui ont
fréquenté Meier de 1983 à 1987.
 
Les pédophiles condamnés dans le procès du CRIES en Belgique sont tous aujourd’hui en
liberté.
Les quelques condamnations prononcées dans cette affaire n’ont pas arrêté les réseaux.
Exemples :
En août 1992 , S.W.(24 ans) de Venlo aux Pays-bas et H. van D. (48 ans) sont arrêtés par
la police néerlandaise. Ils sont en possession d’albums de pornographie enfantine. Trois
enfants sont identifiés parmi lesquels une fillette de Louvain âgée de 9 ans. Cette petite
fille belge a été enlevée le 29 mars 92, violée et ramenée chez elle 5 heures plus tard.
Deux autres hommes faisant partie de la même bande dite de Breda sont incarcérés.
 
Août 1992 à mars 1993, le pédophile Jean-Pierre Raemaeckers est en liberté
conditionnelle alors qu’il a été condamné en 1989 pour  viol de mineures. Il récidive sur
deux petites filles de moins de 10 ans et sur une petite de moins de 14 ans (les seules
victimes reconnues sur les cassettes qu’il filme seul ou avec des complices). Les scènes
sont tournées dans un appartement de l’avenue Louise à Bruxelles.
Il est  arrêté le 21 mai 1993 à Rotterdam où il s’apprêtait à racheter un porno-shop. Il sera
condamné à la prison à vie en janvier 95 . En audience publique il citera le nom d’un
membre de la famille d’un magistrat et assure que cet homme n’est que la petite partie
émergée de l’iceberg d’un réseau de pédophiles.
 
Pourquoi le parquet de Bruxelles donne-t-il l’ordre de détruire un stock important de
cassettes pédophiles saisies dans l’affaire du pédophile Raemaeckers, 2 jours avant
l’arrestation de Dutroux en août 1996 ?
 
Selon un témoignage recueilli par la PJ de Bruxelles en 96, l’un des condamnés du Cries
aurait été en contact avec Bernard Weinstein ( « La Dernière Heure »  5/9/96) .On sait
que Weinstein a fréquenté un studio d’enregistrement de videos qui est apparu dans
l’enquête sur Raemaeckers et dans l’affaire Dutroux-Nihoul.
Toujours les mêmes. Qui parle de réseau ? Que sont devenues les victimes non-identifiées
sur les cassettes de Raemaeckers ?
 
A Bruxelles, en juillet 1994, un pédophile âgé de 35 ans est arrêté pour avoir par le  biais
du téléphone 077,monté un réseau de vision de cassettes homosexuelles impliquant de très
jeunes ehfants.183 K7 sont saisies. Cela fait 3 lignes dans les brèves des journaux...
 
 
 
 
Une autre affaire  de réseau international de pédophiles est apparue en Belgique en
1993 : le réseau Stamford.
 
Un ancien pasteur anglais John David Stamford, résidant à Geel où il tenait une maison
de massage, est arrêté le 20 septembre.
4 organisations de défense des droits de l’enfant dont « Terre des Hommes » se sont
constituées parties civiles.

Stamford a fui l’Angleterre. Il a eu des ennuis judiciaires à Berlin. Il  est le cerveau d’une
organisation internationale de pédophiles pour lesquels il édite le « Guide Spartakus »,un
guide et catalogue qui fournit toutes les informations  nécessaires aux adeptes du tourisme
homosexuel .Mais selon un système de codage, le guide est surtout plein de ressources
pour les pédophiles. Les lieux, les prix, comment échapper aux lois etc... Stamford se
vante dans son guide d’avoir testé personnellement les enfants.
Dans un PV rédigé lors de l’instruction en Belgique, un britannique accuse Stamford
d’avoir réalisé une vidéo où un enfant philippin est torturé à mort.
Après deux ans de procédures, durant lesquelles Stamford est en liberté, le ministère public
ne requiert qu’un an de prison., parce que étranger, Stamford a commis ses infractions à
l’étranger. Cependant 183 personnes figurent sur la liste de ses abonnés belges.
En 1995,l’ancien pasteur anglican, va, lui aussi , mourir très à propos d’une crise cardiaque
qui mettra fin à l’action judiciaire, sans que ses clients ne soient inquiétés, ni ses victimes
secourues.
 
Qui dira encore qu’il n’y a pas de réseau de pédophilie en Belgique pendant, avant et après  
l’affaire Dutroux ?
 
Souvenez-vous, 
En juin 1988,à Verviers un échevin est inculpé est cité à propos d’un trafic de cassettes
vidéos mettant en scènes de très jeunes filles. 7 chauffeurs de la STIV sont inculpés dans
ce trafic. 
En 1990 et 91, 7 autres affaires de pédophilie à Verviers passent devant les tribunaux les
victimes sont âgées de 6 à 11 ans et si la violence commence dans la famille dans la plupart
des cas, l’exploitation des enfants se propage par petites annonces et réseau de clients.
 
Dans la région liégeoise, en juillet 1990, 9 hommes sont arrêtés dans l’enquête sur le
réseau pédophile monté par Julien Davison et Armand Lambry. 
La médecin légiste qui examine les petites victimes déclare qu’en 20 ans de carrière elle
n’a jamais rien connu d’aussi horrible.Au total, les enquêteurs recensent une vingtaine de
victimes et 27 clients .
Les enquêteurs de la PJ Liégeoise découvrent des drogues, des cassettes et des photos
atroces au domicile de Lambry à Neuville .
La bande a violé et prostitué pendant des années des fillettes de 6 à 17 ans dont certaines
leur était confiées par leur parents le mercredi après-midi. Parmi les inculpés le curé de
Kinkempois, Louis Dupont, dont on découvre qu’il est à la tête d’une petite fortune et
qu’il ne renie pas ses mœurs. 
Les 2 organisateurs du réseau ont été condamnés aux fortes peines requises par l’avocat
général Marc de la Brassine qui a évoqué « les partouzes costumées auxquelles participait
le curé en soutane et son exigence d’une fille très jeune et d’un jeune garçon ».L’avocat
général avait requis 12 ans de prison contre le curé en aveu de  4 viols d’une adolescente.
Surprise ! Le curé qui comparaissait libre sera condamné à trois ans de prison avec sursis
pour 5 ans « à condition de séjourner dans un bâtiment religieux ou un monastère sous le
contrôle de ses supérieurs. » Le curé Louis Dupont est sorti du tribunal pour se rendre à sa
banque protégé par des gendarmes, avant d’être emmené par deux envoyés de l’évêché.
 
Certains journalistes honnêtes, comme M.Vande Meulebroek  écrivent à l’époque, que
« le phénomène de la pédophilie s’est amplifié dans tous les pays occidentaux mais que
partout (y compris en Belgique) il reste méconnu, voire nié par les autorités compétentes. »
(« Le Soir » 10/8/90) 


Pour quelle raison le phénomène de la pédophilie est-il déjà nié en 1990, comme
l’existence de réseaux organisés en Belgique est officiellement niée depuis l’affaire
Dutroux ?
Un déni contre toute évidence puisque les réseaux continuent leurs trafics immondes.  
En 1996, l’année de l’arrestation de Dutroux, le gendarme Hedwig Huybrechts est pris en
flagrant délit de « livraison » d’un gamin de 9 ans dans un parking bruxellois. Le fichier de
ses clients comporte une quarantaine de belges, dont un psychiatre travaillant dans des
homes pour enfants, un ingénieur au chômage reconverti dans l’humanitaire, le vice-
président d’un parc d’attractions à Bruges. On trouve chez Huybrechts, des centaines de
cassettes et de photos obscène d’un « catalogue ». Le réseau du gendarme, qui livrait ses
victimes, des enfants serbo-croates, à domicile, s’étendait aux Pays-Bas.
En 1999,  400 cassettes pédophiles sont saisies à Mariembourg. Le corps d’un enfant
roumain de 9 ans, le sexe mutilé, est retrouvé dans les eaux du Port d’Anvers. L’enquête,
si enquête il y eut, n’a pas révélé qui sont les acteurs de cet acte répugnant.
La liste est hélas sans fin.
 « L’impensable organisation pédo-criminelle »est bien implantée en Belgique,le nier est
une aberration.


http://www.wittecomitesblancs.be/IMG/pdf/00.10.pdf

 

La STASI et Dutroux.....

Ex-Stasi, chantage sur personnalités, Manuel Schadwald et ... Dutroux
 
La Stasi, le ministère pour la Sécurité de l’État de l’ancienne RDA, a fait chanter des personnalités influentes d’Allemagne et d’Europe de l’Ouest impliquées dans des affaires de pornographie enfantine, les contraignant ainsi à devenir ses alliés. C’est ce qu’affirme Iwan Götz (nom de code " Grigori "), ancien officier de liaison entre le KGB — l’ancien service secret soviétique — et la Stasi, dans une déclaration tenant lieu de serment faite au quotidien allemand Berliner Morgenpost. Ce Russe résidant à Berlin raconte : " Parmi les victimes de ce chantage se trouvent des hommes politiques, des juges et des industriels, dont certains ont encore beaucoup d’influence dans les démocraties occidentales.
 
L’un d’entre eux est en ce moment Ministre de l’Intérieur d’un Land allemand. Après la chute du Mur de Berlin, l’ancien réseau de la Stasi est passé des services secrets à la finance. Rainer Wolf, le père du jeune Berlinois Manuel Schadwald toujours porté disparu aujourd’hui, a joué un rôle clé. " D’après des recherches effectuées par le Berliner Morgenpost, le Belge Marc Dutroux, pédophile accusé du meurtre d’au moins quatre jeunes filles, a lui aussi agi par moments sur ordre de la Stasi. Ces informations viennent d’être confirmées au journal par un agent haut placé des services secrets allemands.
 
C’est ce qui explique pourquoi les autorités chargées de l’enquête n’ont pu élucider jusqu’ici ni l’affaire Dutroux ni la disparition de Manuel Schadwald. Selon des recherches effectuées par le Berliner Morgenpost et de nombreuses déclarations de témoins, ce jeune garçon porté disparu depuis 1993 a été transféré aux Pays-Bas dans les milieux de la pornographie enfantine.
Aujourd’hui encore, la police et le parquet de Berlin démentent.
 
Cependant, leurs recherches sont toujours sans résultat et l’enquête a rencontré bon nombre de mésaventures. Les criminalistes étaient-ils tout simplement incapables ou bien ont-ils délibérément dissimulé des indices sur ordre des services secrets ? Comment sinon pourrait-on expliquer que la police de Berlin ait menti à la population ?
 
Dans une déclaration faite à la presse le 29 octobre 1998, il était dit ceci : " Il n’y a pas aujourd’hui de preuve concrète, pas même le plus petit indice nous poussant à croire que Manuel Schadwald faisait partie des milieux de la prostitution. " C’est bizarre, car les dossiers internes de la P.J. dont dispose le Berliner Morgenpost contiennent de nombreux indices concrets poussant à penser que le jeune garçon était dans les filets de Lothar Glandorf, propriétaire d’une maison de prostitution enfantine à Rotterdam. Sans oublier que la police de Berlin a fait des recherches dans le milieu de la prostitution aux Pays-Bas en collaboration avec la police de Rotterdam.
C’est écrit mot pour mot : " 14.7.1994 : recherches intensives en collaboration avec la police de Rotterdam, à Berlin également, après quoi deux procédures furent introduites. Fin des recherches le 23.2.1995 (fin des recherches de la police de Rotterdam avec pour conclusion que Manuel n’est pas et n’a jamais été à Rotterdam). 23.6.1995 : élément indiquant que Manuel aurait quand même été chez Glandorf jusqu’à l’arrestation de ce dernier. Manuel aurait été aperçu fin février/début mars 1995 dans le secteur de la gare de Rotterdam (audition de Jens Uwe Möhrke). " Le Berliner Morgenpost a retrouvé cet homme.
Dans une déclaration tenant lieu de serment, il a affirmé : " J’ai aperçu Manuel Schadwald plusieurs fois dans les années 1993/1994 dans la maison de prostitution enfantine de Lothar Glandorf. J’ai rencontré Rainer Wolf, le prétendu père de Manuel Schadwald, au ‘ Datscha ’ et au ‘ Tabasco ’, des bars bien connus dans le milieu de la prostitution.
 
Dans ce milieu, on dit que Rainer Wolf a participé au transfert de Schadwald. " Dans cette affaire, Möhrke aurait également eu des contacts avec un procureur de Berlin et aurait contribué à l’arrestation de Lothar Glandorf à Rotterdam en 1994. Dans sa lettre, Möhrke explique qu’un agent de la police judiciaire de Berlin l’aurait menacé pendant une audition : s’il parlait de Manuel Schadwald, il pourrait bien lui arriver un accident en prison. Selon les informations de la police de Rotterdam, c’est cet agent qui a étudié l’affaire Schadwald dans les années 1993–1995.
 
Quel rôle Lothar Glandorf a-t-il joué ? Selon des recherches effectuées par le Berliner Morgenpost, cet homme originaire de Thüringen était — tout comme Dutroux et Karel von M., alias Alex, propriétaire d’une maison de prostitution enfantine d’Amsterdam entre-temps jugé — membre privé du réseau de la Stasi. Selon Peter G., un ancien trafiqueur d’enfants de Berlin qui affirme avoir amené plusieurs jeunes garçons aux Pays-Bas pour Glandorf, " ces maisons de prostitution fournissaient également des personnalités éminentes avec un service d’escorte discret. " D’après l’enquête de Marcel Vervloesem, l’expert belge de la pornographie enfantine, on a fait chanter ces clients et on les a forcés à travailler pour les services secrets.
 
Un des enfants s’appelait Regina Louf ; dans les dossiers d’enquête belges de l’affaire Dutroux, elle a reçu le sigle " X1 ". À Anvers, elle a dit au Berliner Morgenpost que " Dutroux livrait les enfants principalement à des soirées auxquelles participaient même des présidents. "
Le lien entre l’affaire Manuel Schadwald et l’affaire Dutroux : Robby van der Plancken. Ce Belge de 28 ans qui avait avoué aux journalistes du Berliner Morgenpost à Amsterdam qu’il était impliqué dans la disparition du jeune Berlinois a été aperçu avec Dutroux plusieurs fois dans un sex-club aux Pays-Bas. Le journal d’Amsterdam De Telegraaf faisait également état de ces rencontres. Ce même journal avait aussi écrit en 1998 que Rainer Wolf aurait été impliqué dans le transfert de son fils Manuel dans le milieu de la pornographie enfantine des Pays-Bas. Robby van der Plancken est enfermé dans une prison italienne depuis maintenant quatre ans pour avoir abattu son complice Gerrit Ulrich en Toscane peu après la déclaration qu’il avait faite aux rédacteurs du Berliner Morgenpost. Vervloesem : " Ulrich en savait trop sur la brûlante affaire Schadwald. "
 
Iwan Götz, l’ancien agent du KGB et de la Stasi dont on retrouve effectivement le nom de code " Grigori " dans les dossiers concernant Rainer Wolf, explique : " J’avais pour mission d’évaluer Rainer Wolf sur le plan psychologique et je devais juger s’il était apte à remplir une certaine fonction auprès de la Stasi. C’est seulement bien plus tard que j’ai appris que, suite à son émigration en RFA mise en scène par la Stasi en 1984 et sur ordre du département d’espionnage à l’étranger des services secrets de la RDA, Wolf a fait chanter des hommes d’Europe de l’Ouest impliqués dans des affaires de pornographie enfantine. La Stasi allait chercher les enfants dans des foyers est-allemands. C’étaient principalement des enfants d' opposants au régime
 
(Berliner Morgenpost - 25.06.2002)
http://idisk.mac.com/dignaction-Public/Fmarche.html

 

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